GETransport a vingt ans et recrute encore. L’association est devenue une PME régionale qui emploie 126 salariés mis à disposition de 52 transporteurs.

Eloïse Morin, directrice générale de GETransports, est à la tête d’une équipe 100 % féminine de huit personnes.

Au premier trimestre prochain, GETransports disposera de sa propre maison. Des locaux (350 m2) flambant neufs qui voisineront avec les locaux actuels partagés de l’espace transports qu’occupe le Groupement d’employeurs des transports, au centre routier d’Atlansèvre à La Crèche. Et il n’y aura toujours pas de semi-remorque stationné sur le parking… Vingt ans (c’était en 1999) qu’une douzaine d’entreprises de transport de marchandises, confrontées à une pénurie de conducteurs routiers, accompagnées de divers partenaires, confiaient les clés du recrutement de personnel compétent à cette association, alors GET79. Une cinquantaine d’adhérents aujourd’hui, répartis sur cinq départements (Deux-Sèvres, Vendée, Vienne, Charente-Maritime, Charente), le groupement gère un bataillon de 126 salariés employés à temps complet. « Nous sommes devenus une petite PME. Plus qu’une entreprise, une famille », se plaît à dire Eloïse Morin, directrice générale et visage « historique ». Dernièrement, l’ensemble du personnel de GETransport que préside le Prahecquois Denis Baudoin a soufflé les bougies en famille.

“ Nous sommes une petite structure adaptable ”

« Le besoin nous a fait grandir, » observe la responsable du groupement, à la tête d’une équipe de huit personnes qui a dû adapter le modèle au fil des ans, faire preuve de réactivité entre gestion des salariés et besoin des entreprises adhérentes. En fonction des projets de développement de ces dernières, de toutes tailles et activités (frigorifique, industrielle citerne…), pour mettre à leur disposition des salariés formés et habilités afin de répondre à des pics d’activités ou de nouveaux marchés ; puis des nouveaux transporteurs, aussi confrontés à des besoins en main-d’œuvre qualifiée, comme lors du chantier régional de la LGV, qui se sont rapprochés de cet outil unique dont la vertu est de libérer les entreprises de tout tracas RH. « Nous suivons une dynamique vivante. Élément facilitateur, nous sommes une petite structure adaptable », appuie Eloïse Morin.

“ Ce métier a progressé ”

Idem pour les collaborateurs salariés qui ont pu développer des compétences au fil des années grâce à leurs expériences multiples. Un poste de référent sera d’ailleurs créé afin de poursuivre cette évolution professionnelle. Avec la possibilité d’intégrer par la suite l’une des entreprises adhérentes (une vingtaine de personnes en 2019). Mais avant de se frotter au métier de chauffeur, il faut se former. A raison de trente à quarante personnes chaque année, entièrement pris en charge. Principalement des conducteurs routiers, mais aussi d’autres spécialités, notamment des métiers sédentaires comme caristes ou agent de quai. Reprise économique oblige, le secteur du transport de marchandises est toujours en tension et recrute à cadence accélérée depuis trois ans. « Le matériel, les rémunérations, les clients ont changé. Les candidats ne sont plus les mêmes, observe Eloïse Morin. Ce métier a vraiment progressé, même si les stéréotypes demeurent ».

Publié le 07/11/2019 – source : https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/groupement-d-employeurs-vingt-ans-d-experience